mercredi 4 avril 2012

Eaux usées : les ostréiculteurs du Morbihan veulent du concret (Norovirus)

Eaux usées : les ostréiculteurs du Morbihan veulent du concret | Ouest France Entreprises

« C'est la principale interrogation et préoccupation de la profession », brandit Sébastien Lemoine, ostréiculteur à Carnac et président de Cap 2000, association regroupant conchyliculteurs, agriculteurs et pêcheurs. On se souvient qu'en février 2010, une partie des zones conchylicoles a été déclassée de A en B, suite à une dégradation constatée de la qualité bactériologique des eaux.
« Je m'adresse aux élus : les études sur les défaillances des réseaux d'assainissements et stations, d'accord! Mais sur le terrain, on ne voit rien de concret. Ce qu'on demande, c'est un échéancier. Derrière l'impact sur l'ostréiculture, il y a la pêche, la baignade... »
Dans la foulée, un autre professionnel de la rivière d'Auray, Bruno Amossé, pointe les conséquences d'une éventuelle détection de norovirus, en terme d'interdiction de vente des coquillages, « Leur origine est humaine via les réseaux. Les normes vont devenir encore plus sévères. Les collectivités ont déjà du mal à anticiper. »

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