mardi 18 janvier 2011

Le top 5 des virus de piscine, actualité A votre santé : Le Point

Le top 5 des virus de piscine, actualité A votre santé : Le Point
C'est dans les piscines que l'on risquerait le plus d'être infecté par des virus. Ces bassins sont en cause dans la moitié des épisodes détectés, devant les lacs et mares (40 %) et, beaucoup plus accessoirement, les rivières. Telle est la conclusion des chercheurs qui ont mené une vaste étude destinée à identifier les virus responsables d'infections humaines lors de baignades de loisir, à évaluer leur fréquence relative, les pathologies dont ils sont responsables et les personnes les plus concernées. Le site du JIM ( Journal international de médecine ), qui publie judicieusement (!) ces travaux en pleines vacances d'été, dresse même le top 5 des " virus de loisirs hydriques ".

Les norovirus sont, à eux seuls, à l'origine de 45 % des épidémies. Responsables de 23 millions de gastro-entérites annuelles aux États-Unis, ils ont longtemps été sous-estimés en raison d'un diagnostic difficile. Responsables de vomissements et de diarrhées aiguës, mais brèves, ils sont extrêmement contagieux et ne procurent qu'une immunité temporaire. Toutes les eaux sont concernées, jusque, et y compris, les fontaines rafraîchissantes des villes touristiques. Ils semblent en nette augmentation, et ce, indépendamment des nouvelles techniques de diagnostic rapide d'aujourd'hui, précise le JIM.

Les adénovirus représentent un quart des infections. À côté des habituelles gastro-entérites, les adénovirus de type 3, 4 et 7 sont responsables d'épidémies de conjonctivite et de fièvres essentiellement transmises en piscine, même dans des pays à forte hygiène comme l'Australie. Echo et Coxsackie virus (18 et 5 % des cas respectivement) sont des micro-organismes ingérés, qui se multiplient dans la gorge et le tractus digestif. Ils sont surtout responsables de conjonctivites, de gastro-entérites et d'infections respiratoires. Une épidémie due à un lac pollué a été rapportée en France en 1974. Enfin, l'hépatite A est plus rare, mais peut-être sous-estimée du fait d'une incubation de 2 à 6 semaines.

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